Renaître après une relation toxique
Je m’appelle Sophie, et pendant quatre ans, je n’étais plus moi-même. J’étais devenue une ombre, un objet dans une relation où, chaque jour, on me rappelait que je n’étais pas assez bien. Si vous lisez ceci et que ces mots résonnent en vous, sachez que vous n’êtes pas seule. Mon histoire est aussi la vôtre, et j’espère qu’elle vous inspirera à retrouver votre véritable « moi ».

L’emprise destructrice
Trop de ceci, pas assez de cela. Tout était critiqué : mon apparence, ma façon de parler, mes gestes, mes passions. Et j’ai fini par y croire. Lentement, je me suis effacée, j’ai commencé à douter de moi, à perdre pied. J’ai cessé de m’aimer, de m’exprimer. Mes proches ne me reconnaissaient plus.
Le plus terrible ? J’aimais encore cette personne malgré tout ce qu’elle me faisait subir. C’est ça, l’emprise d’un pervers narcissique : il détruit tout en vous, mais vous fait croire que vous avez besoin de lui pour exister.
C’est ça, l’emprise d’un pervers narcissique : il détruit tout en vous, tout en vous laissant croire que vous avez besoin de lui pour exister.
La découverte d’un espoir
Quand j’ai enfin trouvé le courage de partir, je n’étais plus qu’une coquille vide. C’est lors d’une soirée entre amies que j’ai entendu parler de Photo Thérapie. J’étais sceptique. Comment des photos pourraient-elles m’aider à me reconstruire ?
Ma meilleure amie – celle qui croyait encore en moi quand je n’y arrivais plus – m’a encouragée à essayer. « Qu’as-tu à perdre ? » m’a-t-elle dit. Elle avait raison.
Les premiers pas vers la guérison
Pour la première séance, j’ai choisi un parc qui était autrefois mon refuge. Y retourner était déjà un défi. Je tremblais, j’avais peur d’être jugée, même par l’objectif. Le photographe, John, a été d’une patience infinie. « Prends ton temps, » me disait-il, « nous sommes ici pour toi. »
Quand il m’a montré les premières photos, j’ai eu du mal à me reconnaître. Mais dans ces yeux tristes, j’ai vu une étincelle. Une femme qui existait encore quelque part en moi.
Exprimer l’indicible
Les séances suivantes ont été un véritable défi émotionnel. John m’a proposé d’explorer mes émotions à travers différentes mises en scène. Un jour, il m’a demandé de crier devant l’objectif. J’étais terrifiée – on m’avait toujours dit de me taire. Mais quand j’ai finalement laissé sortir ce cri, c’était comme si des années de silence explosaient enfin.
« C’était puissant, Sophie, » m’a dit John en me montrant la photo. « Regarde la force qui est en toi. »
Témoignage de Marie, une autre survivante
Pendant ce processus, j’ai rencontré d’autres femmes qui suivaient un parcours similaire. Marie, l’une d’entre elles, m’a dit : « La première fois que j’ai vu une photo de moi souriant sincèrement, j’ai pleuré. Je ne me souvenais même plus à quoi ressemblait mon vrai sourire. C’était comme retrouver une vieille amie. »
Reprendre le contrôle de soi-même
Au fil des séances, j’ai commencé à choisir mes propres tenues, mes propres poses. Chaque décision était un acte de rébellion contre celui qui avait voulu me contrôler. Ce n’était pas toujours facile. Parfois, je doutais, j’avais envie d’abandonner. Mais John et le groupe de soutien que j’avais rejoint m’encourageaient à continuer.
Ce moment-là a été un déclic : pour la première fois depuis longtemps, je reprenais le contrôle sur mon image et sur ma vie. Je pouvais être belle pour moi, et pas pour quelqu’un d’autre.
Le moment de libération
La dernière séance a été la plus difficile, mais aussi la plus libératrice. J’ai décidé de poser en lingerie. Pas pour être sexy, mais pour me réapproprier mon corps. Quand j’ai vu les photos, j’ai pleuré. De joie, de soulagement. Je me voyais enfin : entière, forte, belle. Moi.
C’était Moi. »
Un nouveau départ
Aujourd’hui, je continue ma thérapie, mais je suis aussi devenue bénévole pour une association d’aide aux victimes de violences psychologiques. Je partage mon expérience de la photo-thérapie, montrant comment cet outil peut être puissant dans le processus de guérison.
Un message pour celles qui vivent sous emprise
Si vous êtes sous l’emprise d’un pervers narcissique ou si vous avez vécu une relation toxique… sachez que : vous n’êtes pas seule, ce n’est pas votre faute, vous méritez mieux, et surtout, il existe un chemin vers la guérision.
Ces relations ont un pouvoir destructeur immense : elles volent votre confiance en vous et votre identité. Mais il est possible…Oui il est possible de se reconstruire, et la photo thérapie n’est qu’un des nombreux outils disponibles. L’important est de faire ce premier pas.
Rappelez-vous : vous êtes plus forte que vous ne le pensez. Votre renaissance est possible. Vous méritez d’être vous, pleinement, librement. Faites ce premier pas. Votre futur moi vous en remerciera.
Votre programme
Détachement Émotionnel

Public Cible :
Un programme étudié pour toutes les personnes sortant de relations toxiques ou manipulatrices (pervers narcissiques) et cherchant à reconstruire leur identité.
Objectif :
Libérer les émotions liées à la relation toxique, renforcer la confiance en soi et affirmer son identité retrouvée.
Prix : À partir de 750 € – (5 à 6 séances).
Le détail des séances est vu lors de la rencontre préalable au démarrage du programme.
Une prise de rendez-vous est obligatoire pour l’adapter au mieux à votre besoin.

Structure des séances :
- Séance 1 : Se retrouver. Photos dans un lieu significatif, capturant la légèreté et la liberté retrouvée.
- Séances 2-3 : Exploration émotionnelle. Photos symboliques mettant en lumière les émotions refoulées (colère, tristesse, etc.).
- Séance 4 : Affirmation de soi. Mise en scène avec des vêtements choisis pour représenter la force et la transformation personnelle.
- Séances 5-6 : Liberté totale. Photos artistiques, en partie ou entièrement nues, pour symboliser la libération et la réappropriation de son corps.